
Sénégal : Le Parlement dissous, une nouvelle ère d'indépendance en marche
- 13 Jan 2025
La situation sécuritaire au Sud-Kivu continue de se détériorer, plongeant la population dans une angoisse constante. L'axe Bukavu-Nyantende-Nyangenzi reste sous le contrôle des rebelles du M23, malgré une tentative de récupération menée par les Wazalendo dans l'après-midi du lundi 17 mars 2025. Ces affrontements ont laissé derrière eux un lourd bilan humain et matériel.
Sur la route N°5, à Nyantende, Toyota et Nyangenzi, des combats violents ont éclaté entre les deux camps. Le bilan est tragique : un civil tué, cinq morts parmi les Wazalendo, sept dans les rangs du M23, ainsi qu'un civil et un élément du M23 blessés. Deux véhicules appartenant aux rebelles ont également été endommagés.
Ce mardi 18 mars 2025, les rebelles du M23 ont renforcé leurs effectifs à Nyangenzi, en provenance de Bukavu. Ce déploiement massif, observé dès les premières heures de la journée, témoigne de l'intensification des tensions dans la région. La veille, dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mars, un mouvement sans précédent des forces du M23 dans les principales artères et carrefours de Bukavu avait semé la panique parmi les habitants, craignant une attaque imminente des Wazalendo.
Parallèlement, l'insécurité urbaine s'aggrave à Bukavu. Les nuits du 16 au 17 mars et du 17 au 18 mars ont été marquées par des incursions de bandits armés dans plusieurs quartiers, notamment Pagéco, Karhale/Texas, Muhungu et Georges de Four. Ces actes criminels alimentent une psychose généralisée au sein de la population, qui se sent abandonnée face à cette recrudescence de violence.
Josué Kayeye Akonkwa, ancien acteur de la société civile au Sud-Kivu, décrit une ville devenue invivable, où les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. La situation appelle à une intervention urgente pour rétablir la sécurité et protéger les civils pris au piège de ces conflits.
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Rédaction: Raymond MBULA